L’EFL : Extrait Foliaire de Luzerne

Actuellement, l’association collabore de façon courante à des distributions d’EFL dans une vingtaine de pays d’Afrique et d’Amérique latine;  320 000 kg d’extraits foliaires français ont déjà été envoyés, soit environ 40 millions de doses/jour.

Simplicité de fabrication, coût faible, capacité nutritionelle

Les feuilles des végétaux verts contiennent beaucoup d’acides aminés essentiels, ainsi que des minéraux et des vitamines. Dans les années 1960, des chercheurs et des médecins anglais développent pour la première fois en Inde l’idée de supplémenter les rations des victimes de la malnutrition avec des concentrés protéiques issus des feuilles de végétaux verts, dont la luzerne.

Les feuilles vertes de la luzerne contiennent plus d’éléments nutritifs que les grains et les racines. Elles égalent la valeur protéique de la plupart des produits animaux et les dépassent en ce qui concerne les vitamines et les oligo-éléments. Mais l’homme ne peut pas digérer les fibres. La solution consiste à apporter la richesse nutritive des feuilles vertes sous forme d’extraits concentrés après élimination de la fibre. Ces extraits sont ensuite fournis sous forme de concentrés secs digestibles, en supplément des rations de base des individus touchés par la malnutrition.

Le problème : l’homme n’est pas herbivore. Il ne peut digérer la fibre.

La solution : Apporter à l’homme cette richesse des feuilles vertes sous forme d’un extrait très concentré, après avoir éliminé la fibre contenue dans les feuilles et les tiges des végétaux verts. Ce que font d’ailleurs depuis des millénaires les Indiens des hauts plateaux andins, en buvant le jus tiré de la luzerne broyée pour lutter contre la fatigue (l’anémie).  Ce type d’extrait existe déjà avec un concentré de luzerne utilisé dans l’alimentation animale (principalement pour les volailles) et commercialisé depuis 1975 sous le nom de PX. 12 000 tonnes de PX sont produites chaque année.

L’APEF a pu prouver la valeur de ces Extraits Foliaires de Luzerne (EFL) en alimentation humaine (avec un procédé légèrement modifié). Elle s’est appuyée sur les travaux de l’association anglaise « Leaf for Life ». Les Anglais avaient démontré, depuis les années 60, que l’apport dans des rations carencées, de concentrés de différents végétaux verts locaux sous forme de suppléments, équivalait aux mêmes supplémentations en lait et dépassait les compléments protéiques de graines de légumineuses. Mais leur méthode artisanale ne produisait que 3 à 5 kilos d’extraits par jour, avec un prix de revient élevé. La méthode n’a jamais persisté hors subvention !

A l’inverse, avec la production industrielle des EFL, le coût est très faible, environ 4 euros (hors transport) par enfant et par an, pour 10 g par jour (on conseille 5 à 10 gr/jour pour un enfant, 10 à 15 gr pour un adulte).  L’APEF a procédé à de nombreuses observations portant principalement sur la taille, le poids, l’hémoglobine et l’état général, afin de mesurer les effets de l’apport d’EFL à des enfants, des mères, des malades ou des personnes âgées. Toutes étaient largement positives.

Mode d’emploi

La méthode de fabrication des EFL permet d’y limiter la présence des constituants habituels de l’alimentation de base (hydrates de carbone : glucides, sucres) ou les moins intéressants (ligno-cellulose) au profit d’un concentré très dense, avec seulement 8% de la matière sèche de la plante entière, et très riche en protéine, vitamines, lipides et minéraux. Ce concentré est le complément idéal des céréales et légumineuses, base indispensable mais déséquilibrée des rations des populations pauvres.

Il suffit de 5 à 10 gr/jour d’EFL pour remplacer les produits d’origine animale, les légumes et les fruits dont elles sont privées. A ses débuts, l’APEF s’est appuyée sur l’expérience anglaise (concentrés humides) pour déterminer les quantités journalières d’EFL (présentation sèche) à donner aux enfants et aux mères.

Ensuite nous avons rassemblé les informations venant de nos différents centres de supplémentation dans une « Note d’utilisation » courte traitant aussi bien de la conservation et de la présentation, que des mélanges et de la consommation.

Nous mettons particulièrement l’accent sur la nécessité de respecter la progressivité des quantités distribuées au début des apports des EFL dans les rations, tant pour habituer l’enfant au goût particulier de la luzerne que pour une meilleure tolérance digestive.

L’utilisation des EFL est simple. L’APEF souhaite que les utilisateurs respectent les quantités indiquées qui paraissent suffisantes pour faire face aux besoins alimentaires des enfants et des mères.

28 mai 2004 Soeur Luci Morren, religieuse originaire de Louvain en Belgique, est diplômée en économie familiale et en nutrition. Elle consacre sa vie au développement des populations les plus pauvres d’Amérique centrale et plus particulièrement celles du Nicaragua, avec l’association SOYNICA.  Sa révolte contre la misère lui fait pousser ce cri du coeur.

Cela fait plusieurs années que nous accompagnons les femmes dans la prévention de la malnutrition et de l’anémie qui touchent les populations manquant de connaissances nutritionnelles, économiquement pauvres et souffrant de malnutrition chronique de génération en génération.

Nous avons étudié des années durant toutes les anciennes traditions alimentaires ainsi que les solutions anciennes ou récentes déjà existantes. Les populations possèdent en général une riche culture en matière de nourriture, même si, du fait de leur histoire, certaines se sont appauvries en bonnes habitudes alimentaires, perdant ainsi leur lien avec la nature qui fournit aux êtres humains tout ce qui leur est nécessaire pour vivre et être en bonne santé.

Nous avons ensuite fait l’inventaire des autres solutions existantes, en nous efforçant de comprendre les habitudes et en intégrant leur logique alimentaire pour pouvoir, si besoin, intervenir et corriger les erreurs.

Les coutumes, les habitudes de consommation représentent un patrimoine ; quand d’aucun souhaite intervenir en matière alimentaire, il doit renforcer ce qui est bon, corriger ce qui est erroné, apporter des innovations, faire découvrir ce qui est mal connu, encore et toujours.

Ainsi au Guatemala, une entreprise a lancé la «Incaparina», une céréale complétée avec des protéines issues de la graine de coton et la «Protemas», à base de soja trituré. Les résultats enregistrés ont été bons. Mais le soja trituré coûte trop cher pour des familles à faible revenu.

Par contre au Mexique, les personnes ont appris à cuisiner la fève de soja, beaucoup plus avantageuse que le soja trituré, car moins chère et facile à cultiver par les familles en milieu rural.

J’ai aussi travaillé dans des campements de réfugiés guatémaltèques dans la région des Chiapas au Mexique. La fève de soja et le soja trituré les ont beaucoup aidés. Les enfants et les jeunes femmes avaient rapidement recouvré une meilleure santé. A mon arrivée au Nicaragua en 1979, j’ai lancé la technique artisanale de préparation de la fève de soja. Nous avons introduit la culture du soja dans les champs, ce qui n’était pas la tradition.

Durant toutes ces années, des milliers d’enfants sont restés en vie grâce à ce que leurs mères ont appris sur la nutrition, enrichissant le régime alimentaire familial avec des plantes tombées en désuétude ou des aliments anciens et s’habituant à cuisiner la fève de soja.

Désormais, des milliers d’enfants sont moins maltrunis grâce à la présence des fèves de soja dans leur alimentation, et des milliers de familles trouvent un début de remède à leur situation de pauvreté malgré le manque de variété dans leur alimentation. Personne ne met plus en doute les bienfaits du soja.

Puis, un jour , nous avons découvert le principe de l’extraction foliaire. Une totale différence avec les alternatives précédentes !

Ce fut le démarrage d’une ère nouvelle dans l’optique nutritionnelle et le travail de SOYNICA. Non pas derrière les bureaux mais sur le terrain.

En 1989, l’Association anglaise LEAF FOR LIFE était arrivée au Nicaragua dans le but d’enseigner les techniques artisanales d’extraction d’éléments nutritionnels à partir des feuilles de végétaux verts. Les promoteurs de SOYNICA ont appris le procédé d’extraction foliaire et l’ont aussitôt ajouté à leurs ateliers de formation à la technique maison de préparation de la fève de soja.

Ils ont ainsi pu enseigner à la population à extraire les substances les plus riches contenues dans les feuilles vertes de plantes locales. Mais les extraits fabriqués manuellement à partir des feuilles présentaient un taux d’humidité trop important pour une bonne conservation. Leur consommation n’a pas atteint les résultats espérés.

SOYNICA a alors construit un atelier artisanal doté d’un macérateur mécanique pour augmenter le broyage des feuilles des arbustes de vigna unguiculata . On obtenait de 20 à 30 kg de concentré humide chaque jour.  Ce concentré était séché dans des fours solaires durant l’été. Nous disposions alors de 5 à 8 kg d’extraits foliaires secs, plus concentrés en nutriments que sous la forme humide.  La consommation a été multipliée par trois.  Les mères de famille et le personnel de SOYNICA ont rapidement observé des changements très positifs chez les consommateurs malnutris souffrant d’anémie. Personne n’avait jamais vu de récupération aussi rapide. Avec le soja et une bonne alimentation, il aurait fallu des mois et des mois pour avoir le même résultat.

Nous avons sollicité des officiels ou des médecins. Mais la plupart d’entre eux trouvait téméraire ou osée la simple idée de consommation d’extraits foliaires (EF). SOYNICA était une fois de plus une voix dans le désert ! Exactement comme cela s’était déjà produit lors de l’introduction de la fève de soja dans l’alimentation durant la décennie précédente.

En 1994, LEAF FOR LIFE et l’Association pour la Promotion des Extraits Foliaires en nutrition (APEF) se rencontraient et joignaient leurs efforts.  L’APEF envoyait des Extraits Foliaires de Luzerne (EFL) déshydratés très concentrés à SOYNICA afin que celle-ci les introduise dans le régime alimentaire des familles. Un nombre croissant d’individus allait avoir ainsi accès à ce complément alimentaire.  A la demande de l’APEF, nous avons commencé un contrôle d’efficacité suivi par un médecin sur 200 enfants et mères anémiques issus de familles pauvres.
En trois mois, plus de 85% des individus supplémentés atteignaient le taux d’hémoglobine normal (non anémié). SOYNICA a organisé ensuite la distribution des EFL dans les centres éducatifs communautaires ou préscolaires durant l’année scolaire, dans le but de contrôler là aussi l’augmentation du taux d’hémoglobine chez 2000 enfants de 3 à 6 ans.

Les analyses ont montré la même amélioration. Parallèlement, nous avons pu constater chez ces enfants de meilleurs résultats scolaires et une baisse de l’absentéisme en classe grâce à la diminution des maladies infantiles tant en fréquence qu’en durée.

Avec les EFL, SOYNICA avait désormais à sa disposition le moyen de guérir rapidement l’anémie des enfants malnutris . Cependant, aucun médecin n’ayant voulu en faire l’expérience sur ses patients, aucune autorité médicale n’a osé ni en parler ni en témoigner. Heureusement, les familles en milieu rural comme en milieu urbain, consommatrices d’extraits foliaires et plus spécialement d’EFL, devenaient témoins des résultats de cette consommation.

Les gens ont commencé à en parler autour d’eux. A dire qu’avec les EFL, ils avaient un meilleur appétit, ils étaient moins fatigués, ils récupéraient en énergie; que leur taux d’hémoglobine augmentait, leurs problèmes de peau s’atténuaient, que parfois leur vue s’améliorait, qu’ils guérissaient de la toux, des maux de tête, des insomnies, et que leurs maladies, et en particulier les affections respiratoires, étaient devenues moins graves et moins fréquentes.

Les mères affirmaient avoir une grossesse moins fatigante, mettre au monde des bébés plus gros et plus grands et récupérer plus rapidement après leur accouchement. Celles qui allaitaient avaient plus de lait et l’équilibre de l’alimentation des bébés au sevrage était assuré, tandis que les enfants grandissaient et prenaient du poids normalement.

Et le bouche à oreille relatait moult autres exemples d’amélioration de l’état général dans toutes sortes de pathologies ; les EFL, affirmait un certain nombre, amélioraient aussi l’état des personnes souffrant de grippe, d’amygdalite, de diabète, d’arthrite, de bronchite, de pneumonie, d’allergie, d’asthme et de tuberculose. Il est certain que le bon équilibre nutritionnel rétablit le système immunitaire et la résistance de l’organisme.

Ainsi, SOYNICA a effectué un essai de distribution d’EFL à des enfants atteints de leucémie en cours de traitement de chimiothérapie à l’hôpital infantile de Managua. En accord avec le chef du service, cette expérience s’est poursuivie.   Les extraits foliaires ont permis d’augmenter les défenses naturelles des petits malades, ainsi que leur taux d’hémoglobine, leur appétit et leur résistance aux maladies infectieuses. Des milliers d’enfants pauvres et malnutris leucémiques en traitement pourraient eux aussi bénéficier des apports d’EFL.

Ces témoignages sont importants, mais j’ai toujours eu peur que les gens considèrent les EFL comme un médicament plutôt qu’un complément alimentaire. Pour la grande majorité des familles à faible revenu et spécialement celles issues du milieu rural ou banlieusard, les extraits foliaires représentent une solution facile et moins coûteuse que le recours à la médecine. Mais avec l’image EFL = médicament, la consommation s’arrête aussitôt la guérison.

Quant à moi, que me suggère et que me dicte mon expérience en tant que nutritionniste ? L’anémie est un destructeur de vie. Elle empêche d’acquérir des connaissances, elle empêche la concentration intellectuelle, elle empêche l’analyse et le raisonnement. L’anémie fait de l’être humain un mort vivant .

SOYNICA a constaté, en mesurant le taux d’hémoglobine des enfants arrivant dans sa sphère de soins, que 40 à 60% d’entre eux étaient en dessous de l’objectif souhaitable. Les enfants qui consomment régulièrement les EFL atteignent rapidement le niveau optimal d’hémoglobine et y restent ensuite. Les macro et micro nutriments qui manquaient à leur alimentation quotidienne en raison de leur pauvreté leur sont fournis quotidiennement dans les 6 à 10 grammes du concentré.   Ce sont des enfants pauvres certes, mais ce sont des enfants intelligents, dont les cerveaux ne sont pas endommagés par une alimentation mauvaise et déficiente. D’où notre confirmation à la question posée par un visiteur mexicain observant les jeunes de SOYNICA en milieu scolaire : «Ceux-ci ne sont pas des enfants pauvres.» Non Monsieur, ils ne sont pauvres ni en santé, ni en énergie, ni en connaissance, ni en joie, ni en bonheur.   Leurs maisons, leurs vêtements, leurs chaussures sont pauvres, ils n’ont pas d’argent mais ils ont toutes leurs capacités mentales et sont prêts à affronter la vie. Ce sont des enfants vifs et complets disposant désormais d’un grand panel d’opportunités pour leur vie future dont, en particulier, la capacité d’assimiler tous les enseignements, toutes les formations.   Ces enfants ne seront pas plus tard les jouets du développement, ni de l’aide extérieure : ils seront les acteurs de leur propre développement. Face au déficit alimentaire de la majorité des familles nicaraguayennes, SOYNICA brandit les extraits foliaires comme outil contre la pauvreté. SOYNICA construit un capital humain, elle investit beaucoup de ses forces pour former des êtres humains exempts de malnutrition et d’anémie.

Grâce à la consommation d’EF ou d’EFL, beaucoup de familles issues du milieu rural franchissent la barrière de la faim, de l’inertie et peuvent sortir du cercle vicieux de la pauvreté. En particulier, les économies de médicaments et de visites chez le médecin permettent à ces familles d’investir plus dans les dépenses d’alimentation, d’éducation et d’habitat.

Ma question est la suivante : que se passe-t-il pour les milliers et milliers (et pas un millier simplement) d’enfants malnutris et anémiques dans ce pays et dans d’autres pays du monde ?     Qui se préoccupe de savoir que ces milliers et milliers d’enfants grandissent avec un cerveau détruit, avec des lésions dues à un déficit alimentaire, dues à l’anémie et à l’absence des soins qui leurs sont dus ?

Cette information n’est relayée nulle part dans le monde, encore moins au sein des organisations mondiales qui, pourtant, sont chargées de porter attention à l’alimentation et à la santé des populations et de chercher des solutions dans les régions touchées par une haute insécurité alimentaire. Ce n’est nulle part un sujet pour un économiste.    A-t-on déjà calculé les pertes économiques causées par la malnutrition et l’anémie ? A-t-on déjà calculé combien les maladies pèsent sur le budget des familles à faible revenu ?    Comment les familles paysannes s’appauvrissent parce leurs membres souffrent de maladies telles que l’asthme, les affections respiratoires, les diarrhées ? Est-ce le sens commun que la malnutrition chronique, et en particulier l’anémie, réduise les facultés humaines jusqu’à une inertie totale ?   Comment peut-on parler de «développement» quand plus de la moitié de la population est malnutrie et anémique, empêchée de participer aux progrès de la société ? Une bonne alimentation en quantité suffisante est essentielle au développement et à l’épanouissement de l’être humain.

La politique de SOYNICA est donc la prévention de la malnutrition et de l’anémie. Pour nous, il s’agit de toucher d’abord les femmes enceintes, les mères qui allaitent, les jeunes enfants et enfin tous les membres de la famille.   Le concept des Extraits Foliaires de luzerne ou d’autres végétaux verts FAIT DE LOIN LA DIFFÉRENCE entre toutes les autres solutions existantes.

Soeur Luci Morren :  soynica@sdnnic.org.ni

 

N.B. : SOYNICA a aujourd’hui 15 années d’expertise dans l’usage des Extraits Foliaires :

  • De 1989 à 2003 avec les EF de végétaux verts locaux produits selon la méthode anglaise dite « artisanale ».
  • De 1994 à 2004 avec les EFL produits en France.

L’APEF collabore depuis 1994 avec SOYNICA pour observer l’effet des EFL sur une grande population : 132 tonnes ont été envoyées de France à ce jour par l’APEF représentant plus de 15 millions de doses/jour.

Les végétaux présents dans le monde constituent une masse foliaire énorme d’une richesse incomparable. Les feuilles vertes contiennent plus d’éléments nutritifs que les grains et les racines, hors énergie.

Elles égalent la valeur protéique de la plupart des produits animaux et les dépassent même pour les vitamines et les oligo-éléments.

Mais le système digestif de l’être humain n’est pas adapté à la consommation directe des feuilles. Il est incapable d’absorber et d’en digérer un volume suffisant à l’équilibre de ses besoins nutritionnels.

C’est pourquoi l’APEF propose :

  • d’extraire des feuilles leurs composants nutritifs les plus riches : protéines, vitamine et oligo-éléments, après en avoir éliminé la partie fibreuse non digestible et une grande partie de la charge minérale de la plante entière,
  • de les apporter ensuite, sous forme de concentré sec parfaitement digestible, en supplémentation des rations de base des individus malnutris. Le principe de fabrication est simple : aussitôt récolté, le végétal est broyé puis pressé, et le jus vert obtenu est chauffé à 90°. Sous l’effet de la chaleur, les protéines coagulent, entraînant avec elles les matières majoritairement insolubles ou liposolubles, dont les vitamines, les lipides et les oligo-éléments. L’extrait foliaire (coagulum) est filtré, séché et ensaché pour une utilisation ultérieure en l’état ou en mélange avec d’autres aliments. Le résidu fibreux est excellent pour l’alimentation du bétail. Sa valorisation par l’élevage est indispensable pour l’équilibre économique et financier de la fabrication du concentré.

Tous les résultats concordent

Pour Tous

Régression ou disparition de l’anémie en 3 mois dans plus de 70 % des cas
Diminution, en fréquence et en durée, des maladies associées à la malnutrition (affections respiratoires, de la peau, de la vue, etc.)
Amélioration rapide des paramètres sanguins significatifs, en particulier du poids de l’hémoglobine (fer) et du taux de rétinol (vitamine A)
Amélioration de la résistance aux maladies infectieuses, dont le noma chez l’enfant
Amélioration de l’état général dans les pathologies lourdes : tuberculose, sida, etc

Pour les mères

Enfants de poids plus élevé à la naissance
Augmentation de la quantité de lait en allaitement maternel

Pour les Enfants

Amélioration de la délicate période du sevrage
Retour de l’appétit et augmentation du poids
Accélération de la croissance
Diminution voire disparition des diarrhées en 1 à 2 semaines
Efficacité dans les cas de malnutrition sévère, de kwashiorkor et de marasme
Instruction et enseignement mieux assimilés