Une richesse à exploiter
Simplicité de fabrication, coût faible, capacité nutritionelle
Deux milliards d’individus souffrent de malnutrition . Celle-ci, qu’on ne doit pas confondre avec la sous nutrition, se caractérise par une alimentation insuffisamment diversifiée, basée quasi uniquement sur les graines de céréales et de légumineuses locales et trop rarement sur les produits animaux, les légumes et les fruits. Ces rations, même quand elles atteignent ou dépassent les 2 200 calories théoriquement nécessaires à la survie, sont carencées en acides aminés essentiels, en vitamines et en minéraux. Or, les feuilles des végétaux verts contiennent (mis à part l’amidon) plus de ces éléments nutritifs que les grains. Une alimentation associant feuilles et grains serait la plus pratique, la plus complète, la plus disponible et la moins chère des nourritures pour ceux qui souffrent de ces carences.
Le problème : l’homme n’est pas herbivore. Il ne peut digérer la fibre.
La solution : Apporter à l’homme cette richesse des feuilles vertes sous forme d’un extrait très concentré, après avoir éliminé la fibre contenue dans les feuilles et les tiges des végétaux verts. Ce que font d’ailleurs depuis des millénaires les Indiens des hauts plateaux andins, en buvant le jus tiré de la luzerne broyée pour lutter contre la fatigue (l’anémie).
Ce type d’extrait existe déjà avec un concentré de luzerne utilisé dans l’alimentation animale (principalement pour les volailles) et commercialisé depuis 1975 sous le nom de PX. 12 000 tonnes de PX sont produites chaque année.
L’APEF a pu prouver la valeur de ces Extraits Foliaires de Luzerne (EFL) en alimentation humaine (avec un procédé légèrement modifié). Elle s’est appuyée sur les travaux de l’association anglaise « Leaf for Life ». Les Anglais avaient démontré, depuis les années 60, que l’apport dans des rations carencées, de concentrés de différents végétaux verts locaux sous forme de suppléments, équivalait aux mêmes supplémentations en lait et dépassait les compléments protéiques de graines de légumineuses. Mais leur méthode artisanale ne produisait que 3 à 5 kilos d’extraits par jour, avec un prix de revient élevé. La méthode n’a jamais persisté hors subvention ! A l’inverse, avec la production industrielle des EFL, le coût est très faible, environ 4 euros (hors transport) par enfant et par an, pour 10 g par jour (on conseille 5 à 10 gr/jour pour un enfant, 10 à 15 gr pour un adulte).
L’APEF a procédé à de nombreuses observations portant principalement sur la taille, le poids, l’hémoglobine et l’état général, afin de mesurer les effets de l’apport d’EFL à des enfants, des mères, des malades ou des personnes âgées. Toutes étaient largement positives.
Actuellement, l’association collabore de façon courante à des distributions d’EFL dans une vingtaine de pays d’Afrique et d’Amérique latine; 320 000 kg d’extraits foliaires français ont déjà été envoyés, soit environ 40 millions de doses/jour.
Tous les résultats concordent
♥ pour les mères :
- Enfants de poids plus élevé à la naissance
- Augmentation de la quantité de lait en allaitement maternel
♥ pour les enfants :
- Amélioration de la délicate période du sevrage
- Retour de l’appétit et augmentation du poids
- Accélération de la croissance
- Diminution voire disparition des diarrhées en 1 à 2 semaines
- Efficacité dans les cas de malnutrition sévère, de kwashiorkor et de marasme
- Instruction et enseignement mieux assimilés
♥ pour tous :
- Régression ou disparition de l’anémie en 3 mois dans plus de 70 % des cas
- Diminution, en fréquence et en durée, des maladies associées à la malnutrition (affections respiratoires, de la peau, de la vue, etc.)
- Amélioration rapide des paramètres sanguins significatifs, en particulier du poids de l’hémoglobine (fer) et du taux de rétinol (vitamine A)
- Amélioration de la résistance aux maladies infectieuses, dont le noma chez l’enfant
- Amélioration de l’état général dans les pathologies lourdes : tuberculose, sida, etc